Jean Asselborn à la 72ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, journée du 21 septembre 2017

Le ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, Jean Asselborn, participe actuellement à la semaine ministérielle de la 72ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, du 20 au 22 septembre 2017 à New York.

Le jeudi 21 septembre, le chef de la diplomatie luxembourgeoise a prononcé son discours dans le cadre du débat général de la 72ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, devant un parterre de chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que de ministre des Affaires étrangères.

Dans sa déclaration, le ministre Asselborn a mis en évidence l’action diplomatique du Luxembourg en abordant un grand nombre d’enjeux de l’actualité internationale. Il a insisté sur l’importance du multilatéralisme qui constitue le fondement des Nations Unies. "Le remettre en cause, ce serait remettre en cause l´inspiration à la base de l´ONU: la création d´un ordre international fondé sur la règle de droit, au service de la paix et de la liberté" a-t-il déclaré.

Jean Asselborn a également participé à la réunion ministérielle organisée par l’Union européenne sur la crise en Syrie, qui s’est inscrite dans le suivi de la conférence de Bruxelles d’avril dernier.

Tous les acteurs doivent se rendre à l’évidence que la paix ne pourra revenir en Syrie que si une transition politique globale, véritable et inclusive est mise en œuvre. Dans cette septième année de conflit, une solution politique durable en Syrie dépend pour beaucoup de l’attitude des pays qui peuvent exercer une influence politique, militaire ou économique sur les belligérants en Syrie. Le Luxembourg soutient les efforts de l’Envoyé spécial des Nations Unies, Staffan de Mistura. Il importe que les négociations sous l’égide des Nations Unies à Genève  se poursuivent.

A l’occasion d’un entretien avec le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Miroslav Lajčák, Jean Asselborn a notamment discuté la préparation du pacte mondial sur les migrations. Les autres priorités de la 72ème session de l’Assemblée et la réforme de l’ONU ont également été abordées.

Le ministre Asselborn a eu une entrevue bilatérale avec la Représentante spéciale du Secrétaire général (RSSG) pour les enfants et les conflits armés, Virginia Gamba. L’entretien fut l’occasion pour le ministre Asselborn de réaffirmer le soutien du Luxembourg aux efforts de la RSSG dans la promotion et la protection des droits des enfants dans les conflits armés.

De même, le ministre Asselborn s’est entretenu avec la Représentante spéciale du Secrétaire général pour la migration internationale, Louise Arbour. Les discussions ont permis d’aborder les différents processus des Nations Unies en cours en matière migration, en s’attardant particulièrement sur la négociation du pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière. La mise en place d’un tel cadre, offrant des options de mobilité légales, sûres et accessibles, constitue une alternative réelle et crédible à l’immigration irrégulière.

Saisissant l’occasion offerte par la présence de nombreux ministres des Affaires à New York, Jean Asselborn a notamment rencontré le ministre des Affaires étrangères de la Jordanie, Ayman Safadi, ainsi que le ministre des Affaires étrangères du Liban, Gebran Bassil, pour faire le point sur l’actualité politique dans la région, avec un accent particulier sur les derniers développements en Syrie et en Irak. Jean Asselborn a de même rencontré le ministre des Affaires étrangères du Costa Rica, Gonzalez Sanz pour renforcer les relations bilatérales.

Le ministre Asselborn a en outre participé à une Cérémonie des Traités organisée par les Nations Unies, au cours de laquelle il a déposé les instruments de ratification par le Luxembourg de la Convention de Minamata qui vise à limiter les rejets de mercure dans l'environnement notamment par l’interdiction de la fabrication, l'importation et l'exportation d’un certain nombre de produits d'ici à 2020, de l’Amendement de Doha au protocole de Kyoto prolongeant la période d’engagement au 31 décembre 2020, ainsi que de la Convention sur la réduction des cas d'apatridie de 1961 qui a pour objectif de réduire les cas d’apatridie, notamment en simplifiant la procédure d’obtention de la nationalité.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

Membre du gouvernement

ASSELBORN Jean